Soutenir sa fertilité au naturel

La fertilité du couple est un sujet complexe, multifactoriel et à aborder de manière holistique avec la plus grande bienveillance. Je suis d’ailleurs honorée de pouvoir, après des années de recherche et de pratique, partager mes connaissances à ce sujet au travers d’un module de formation que je donne pour le CENATHO.

En naturopathie, notre rôle est de travailler sur la notion de terrain, c’est à dire l’équilibre global du corps, ainsi que de rechercher la cause profonde d’un éventuel trouble ou déséquilibre. Alors quand cela touche à la fertilité, nous travaillons plus que jamais en complémentarité de la médecine qui se chargera de poser un diagnostic et réaliser des examens divers et variés.

Néanmoins, la clinique et l’anamnèse, c’est à dire les questions que l’on pose aux personnes que l’on accompagne, ainsi que l’observation du cycle à laquelle pour ma part j’initie mes clientes, permettent d’obtenir beaucoup d’informations sur la santé globale d’un couple et les éventuels points à améliorer pour mettre toutes les chances de leur côté.

Parmi les éléments principaux, nous regardons :

l’état du système nerveux, du stress et des émotions, car nous aurons l’occasion d’approfondir ce sujet ultérieurement mais le stress perturbe fortement l’équilibre hormonal en privilégiant la production de cortisol (hormone du stress) au détriment de la progestérone (hormone présente en 2e partie du cycle et essentielle à la grossesse).

l’état du système digestif, car c’est à lui que revient la tâche d’éliminer du corps les hormones dont il n’a plus besoin et notamment les œstrogènes une fois l’ovulation passée. Un système digestif surchargé, un foie engorgé et une flore intestinale en dysbiose risquent d’augmenter l’imprégnation en oestrogènes et de perturber la balance œstrogènes/progesterone.

le niveau d’inflammation du corps, car l’inflammation agit comme perturbateur au niveau des récepteurs hormonaux et peut ainsi brouiller les pistes. Elle aura également un rôle à jouer dans l’équilibre global du corps, les éventuelles carences nutritives, l’état de la thyroïde et est en cause dans le cas notamment de règles douloureuses.

l’équilibre alimentaire, car les années de régimes en tout sens et de diabolisation du gras ont causé beaucoup de tort à nos hormones, le cholestérol étant le matériel principal pour produire nos hormones. On cherchera donc un bon équilibre dans l’assiette, suffisamment de bons gras et de protéines, une glycémie stable et un équilibre entre les apports et dépenses énergétiques. Je vous écrirai prochainement un autre article sur les erreurs alimentaires à ne pas commettre lorsque l’on cherche à équilibrer ses hormones et soutenir sa fertilité.

les éventuelles carences nutritionnelles, car oui les prises de sang ont beau montrer que vous êtes dans les fourchettes du laboratoires, cela ne veut pas dire que vous êtes dans des normes santé. Il est toujours intéressant de coupler un regard médical d’une approche préventive.

Parmi les nutriments les plus importants pour l’équilibre hormonal et la fertilité, nous retrouvons les nutriments suivants et leurs actions principales (liste non exhaustive) :

Les vitamines du groupe B : très utilisées dans la production de progestérone, une carence peut être en cause dans les envies pulsionnelles de sucre.

Vitamine B6 en particulier pour aider le foie à dégrader les œstrogènes et solliciter la production de progestérone.

Vitamine B9 ou acide folique, essentielle au bon déroulement du cycle menstruel et à la fertilité.

 Vitamine B12  pour la formation des globules rouges, le fonctionnement du système nerveux, la division cellulaire et la synthèse d’ADN et ARN.

La Vitamine C : une étude* a démontré qu’une cure de 750 mg de vitamine C chaque jour pendant six mois permettait d’augmenter considérablement la production de progestérone, essentielle à l’équilibre hormonal et la fertilité.

* Étude publiée dans le numéro d’août 2003 du magazine spécialisé « Fertility and Sterility ».

Le magnésium : équilibre le système nerveux, maintient l’équilibre hormonal, module l'inflammation, apaise le SPM et notamment la sensibilité des seins et l'irritabilité, soulage les douleurs menstruelles.

Le zinc : stimule la FSH, booste production d'endorphines, soutient le système immunitaire, action anti-oxydante.

La vitamine D : nécessaire à l'assimilation et la fixation du calcium, à l’équilibre mental et nerveux et à la santé de la barrière intestinale.

L’iode : soutient l'activité thyroïdienne qui est le chef d’orchestre de notre corps et impacte notre cycle menstruel.

Les oméga 3 : modulent l’inflammation, stabilisent le système nerveux, soutiennent la production hormonale, soutiennent la fertilité et le développement du fœtus, en particulier son cerveau et système nerveux.

Les anti-oxydants (CoQ10, glutathion, sélénium, etc) : protègent du stress oxydatif, préservent l’ADN et l’ARN, aident le foie dans sa dégradation des oestrogènes.

Le sélénium : lutte contre les radicaux libres et donc contre l'oxydation, soutient le fonctionnement de la thyroïde.

Alors, est-ce que cela vous donne des pistes de choses à mettre en place pour soutenir votre projet bébé ? Si vous souhaitez aller plus loin et bénéficier d’un accompagnement personnalisé, je vous accueille avec grand plaisir dans mon Accompagnement Holistique ! Par ici pour réserver un appel découverte gratuit !

À vous de jouer ! :)

Marion Pezard