Les 5 piliers de l'équilibre hormonal - transcription

Il me tenait à cœur aujourd'hui de vous partager la transcription d'une masterclass que j'ai proposée il y a quelques mois sur mes cinq astuces pour équilibrer ses hormones naturellement. Vous avez été très nombreux et nombreuses, particulièrement nombreuses, à suivre cette conférence, mais je voulais aujourd'hui la rendre disponible au plus grand nombre dans sa version écrite sur le blog. Ça permettra aux personnes qui ne l'ont pas connue de pouvoir découvrir ses différents conseils, mon approche aussi de l'équilibre des hormones naturellement, et puis aux personnes qui l’avaient écoutée à l'époque de peut-être la redécouvrir et se replonger un petit peu dans ces conseils santé pour le bien-être menstruel et hormonal.

Vous allez voir que les hormones sont des sujets dont on parle beaucoup, qu'on a énormément de choses dans notre corps qui dépendent des hormones. Alors je vais me centrer principalement ici sur les hormones gonadiques, les hormones du cycle menstruel, que l'on a de la puberté jusqu'à la ménopause, qui chutent à la période de la ménopause. Mais je voudrais principalement me centrer sur ces hormones-là, puisque c'est un petit peu le sujet que je traite la plupart du temps. Mais les hormones servent à tout dans notre corps.

Les hormones vont servir à dormir, vont servir à produire énormément de choses, vont servir à résister face au stress, enfin voilà. Les hormones, vraiment pour définir en quelques mots, c'est vraiment comme des messagères. Donc un organe va produire une hormone, comme s'il envoyait une petite carte postale, qui va être envoyée par le sang, comme si c'était le facteur, à un récepteur, un tissu cible, qui va être la boîte aux lettres et qui va recevoir le message et donc faire l'action qui a été envoyée dans cette petite carte postale qu'est l'hormone. Voilà pour clarifier un tout petit peu ce qu'est une hormone. Je voudrais aussi vous dire deux mots avant de débuter sur la naturopathie et les principes vraiment holistiques de la naturopathie, puisqu'aujourd'hui, ce qui est quand même très chouette, on parle de plus en plus du cycle menstruel, des règles des femmes, on parle beaucoup de potentielles pathologies, on parle beaucoup plus de grossesses, de ménopause, de choses comme ça.

Mais il faut avoir en tête aussi que toute cette prise de conscience va aussi avec beaucoup de marketing autour, beaucoup de marques qui vont vous vendre une infusion pour ci ou un complément alimentaire pour ça. C'est très intéressant, il y a énormément de choses qu'on puisse faire pour équilibrer le cycle menstruel, mais je voudrais d'abord qu'on revienne aux piliers de ce cycle menstruel. Et pour les femmes d'entre vous qui auront déjà été suivies par mes soins en naturopathie, vous aurez bien vu que je ne commence jamais par vous donner des plantes qui vont avoir une action hormonale ou par vous donner des nutriments spécifiques pour les hormones, je commence toujours par travailler sur ces piliers qui vont permettre que les hormones soient équilibrées. C'est important de préciser ça parce qu'en fait le corps est un tout, que tous les organes sont interconnectés, tout fonctionne ensemble, et donc ce serait dommage, voire pas très efficace, de se centrer uniquement sur comment équilibrer nos hormones sans s'intéresser à ce qui fait. au niveau des autres organes, que les hormones sont équilibrées.

Et c'est un peu ça dont je vais vous parler aujourd'hui au travers de mes cinq conseils. Je vais vous parler essentiellement de ces cinq piliers qui vont permettre d'avoir des hormones qui soient bien équilibrées. Donc je vais vous présenter vraiment ces cinq premiers piliers. Le premier conseil, ça va être de chouchouter sa digestion et son transit. Alors là comme ça vous pourriez vous dire mais quel rapport, j'ai pas de problème de digestion, pourquoi me parle-t-elle de digestion pour parler des hormones ?

Mais vous allez vite comprendre qu'en fait pour avoir des hormones équilibrées, il faut que la digestion soit optimale.

On va avoir un lien très précis entre par exemple un syndrome de l'intestin irritable, ou une digestion compliquée, ou une constipation chronique, avec des potentiels problématiques de peau, type de l'acné hormonal, des choses comme ça, et des cycles déséquilibrés, tout ça fonctionne de pair, et donc on ne peut pas isoler le système hormonal endocrinien des autres systèmes du corps, sinon ce ne serait pas très efficace. Le deuxième conseil, c'est d'apaiser son stress. Alors c'est bien facile à dire, je le sais, J'ai vécu des années de gros stress et un joli burn out qui font que je sais bien que ce n'est pas facile d'apaiser son stress, mais je vais vous donner quelques clés justement, et vous expliquer pourquoi, puisque je pense que quand on comprend la raison du conseil, on a plus de facilité à l'appliquer, et je vais vous expliquer pourquoi le stress perturbe l'équilibre hormonal, et vous donner aussi quelques clés pour vous aider à équilibrer tout ça. Le troisième conseil, ce serait de manger brut et de saison. Évidemment, c'est un conseil qu'on entend partout, ça paraît évident de manger sainement, mais en réalité, vous allez comprendre pourquoi.

Ça coûte moins cher, c'est plus facile et en fait, c'est bien meilleur pour vos hormones. Donc, je vais vous expliquer un petit peu pourquoi. Le quatrième point, ce serait de prendre soin de son sommeil et là, pareil, on pourrait ne pas penser qu'il y a un lien vraiment entre le sommeil et l'équilibre hormonal, mais en fait, si. Je vous en ai parlé un petit peu sur Instagram pour celles qui me suivent il y a quelques temps, donc je vais vous en reparler plus en détail. Et le dernier point, pardon, c'est de bouger son corps.

Donc évidemment, on a en tête les slogans « manger, bouger », « manger cinq fruits et légumes », « bouger », etc. Mais je vais vous expliquer pourquoi on est des êtres faits pour le mouvement et pourquoi nos vies sédentaires sont une catastrophe pour notre corps de manière générale, mais aussi pour nos hormones. Voilà donc les cinq filiers, chouchouter sa digestion et son transit, apaiser son stress, manger brut et de saison, prendre soin de son sommeil et bouger son corps. Ça paraît très global mais c'est pour ça que je le précisais au début qu'en réalité on a besoin que le corps fonctionne de manière optimale dans sa globalité, que tous les systèmes fonctionnent bien entre eux pour avoir un bon équilibre. Simplement parce que, je vais commencer par vous expliquer ça, Nos hormones gonadiques, c'est un petit peu la cerise sur le gâteau de notre corps.

Notre corps, il est fait pour la survie. Il va tout faire pour qu'on survive, qu'on soit en vie, en réalité, et il va toujours privilégier les choses vitales. Or, nos hormones gonadiques servent à la reproduction, essentiellement, même si elles ont plein d'autres petites actions autour. L'action phare, c'est la reproduction, donc de faire perdurer l'espèce, et ça, c'est une priorité d'un point de vue plus global de l'espèce, c'est pour ça que nos corps, même si on ne veut pas d'enfants, sont faits pour tous les mois potentiellement procréés, pendant une bonne 30-40 ans. Mais il faut avoir en tête que ce sera toujours la cerise sur le gâteau, et que donc s'il y a d'autres choses qui ne vont pas bien, le corps va mettre son énergie, ses nutriments, au profit de quelque chose de vital plutôt qu'au profit des hormones.

Et donc c'est pas pour rien d'ailleurs que le cycle menstruel est en passe de devenir l'un des signes de vitalité, au même titre que la tension artérielle, la température du corps, etc. Parce qu'en fait s'il y a un cycle menstruel sain, c'est que déjà tout le reste du corps est à peu près en bonne santé. Et c'est ça qui est intéressant. Donc c'est pour ça qu'aujourd'hui je vais pas vous parler d'une pilule magique ou d'une plante fabuleuse, même s'il y a des choses qu'on peut faire, mais c'est des choses qui se font de manière individualisée. Mais aujourd'hui je vous donne vraiment ces piliers, donc ces grandes idées, ces grands principe qui font que votre corps va être bien sur tous les plans, va être équilibré, va être en bonne santé et donc va pouvoir privilégier l'équilibre hormonal.

Si jamais il y a un truc qui flanche, c'est toujours les hormones qui vont trinquer en premier, les hormones gonadiques j'entends. Donc le premier, chouchouter de sa digestion et de son trend. Ça paraît un peu dingue dit comme ça, mais on n'est même pas au courant de comment ça fonctionne dans notre corps la plupart du temps, et on mange en sachant que ça nourrit notre corps et sans trop savoir comment ça se passe. En réalité, quand on consomme quelque chose, qu'on boit quelque chose, qu'on respire de l'air, alors quand on respire de l'oxygène c'est un peu différent, mais il va falloir que ce soit assimilé acheminer les cellules de cette même manière. Mais restons sur l'alimentation et les boissons.

Quand on consomme quelque chose, il va falloir que ce soit digéré. Donc la bouche va s'occuper de mastiquer et d'avoir des sucs digestifs, des sucs salivaires pour prédigérer les aliments. L'estomac va ensuite faire la suite de la digestion, le duodenum aussi, au niveau du foie, et ensuite ça va arriver dans l'intestin. C'est super important que toutes ces étapes se passent bien, puisqu'on va passer par exemple d'un morceau de pain ou d'une pomme à des molécules très fines qui vont pouvoir passer dans le sang. Donc quand on vous dit attention à la mastication, c'est en partie pour ça.

Il faut que tout puisse être bien digéré, c'est-à-dire bien dégradé de la pomme à la molécule de glucose ou de fructose par exemple, pour que ça puisse passer dans le sang. Et si ça passe, si on ne mastique pas bien, si on ne digère pas bien, ce ne sera pas forcément dans les bonnes proportions pour passer dans le sang. Et donc ce que vous aurez consommé ne va pas nourrir votre corps. Or si votre corps manque de nutriments, de vitamines, de minéraux, d'oligo-éléments, de je ne sais quoi, il ne va pas pouvoir avoir suffisamment de matière première pour produire tout ce qu'il faut dans le corps. Et donc vous l'aurez compris, s'il y a un truc pour lequel on va faire une économie, c'est pour les hormones gonadiques, les hormones du cycle menstruel.

Donc évidemment bien s'alimenter, ça je vais vous en reparler, mais avoir une digestion qui fonctionne correctement. Donc quand après manger on est crevé, qu'on a un gros coup de barre, quand on a des sensations de lourdeur, qu'on a mal au ventre, ou qu'on a un transite qui ne fonctionne pas bien, déjà ça met la puce à l'oreille que peut-être on pourrait creuser un peu ces sujets-là. Ensuite, une fois qu'on arrive au niveau de l'intestin, il va y avoir l'étape très importante de l'assimilation dont je parlais un petit peu, c'est-à-dire ces molécules qui ont été dégradées, qui vont passer dans le sang. C'est assez difficile à visualiser, mais en réalité, de la bouche à l'anus, c'est comme un tube, et ça ne passe pas vraiment dans le corps. Alors, c'est physiquement à l'intérieur de notre corps, mais ça ne rentre pas dans notre système sanguin et ça ne vient pas toucher nos organes.

Il y a une première barrière qui va être l'intestin, et c'est pour ça qu'on parle beaucoup du microbiote, Ce qu'on appelle les villosités intestinales, c'est tous ces petits plis qui sont dans l'intestin et qui comportent des bactéries qui sont les microbiotes, vont décider ce qui passe dans le sang et ce qui ressort et qui part avec les selles. ce qui finalement sera sorti et ressorti, ou ce qui sera rentré mais passé dans le sang. Donc ça c'est une première étape très très importante parce que le microbiote et l'état de l'intestin vont décider ce qui rentre et ce qui sort. Il y a une chose assez importante, on parle beaucoup du liquid gut en anglais ou de l'intestin poreux, l'intestin irritable, c'est souvent quand le microbiote ou l'intestin ne sont pas en bon état et ont du mal à faire ce premier fil. Donc ils laissent passer des choses qui ne devraient pas passer.

Ça, ça va déstabiliser le corps, ça va lancer le système immunitaire, qui va faire comme un petit feu de forêt à cet endroit-là pour défendre le corps, parce qu'il se sent attaqué. Il y a des molécules qui sont passées, qui n'auraient pas dû passer, qui auraient dû être défendues par le microbiote et l'intestin, mais qui ne l'ont pas été, parce qu'ils sont défaillants. Et donc, le corps va devoir rajouter de l'inflammation, c'est comme lancer un petit feu de forêt, c'est sa manière de défense, pour se défendre à cet endroit-là. Or l'inflammation a plein d'impacts dans le corps, en particulier, on peut en parler, les règles douloureuses vont beaucoup venir de ce phénomène inflammatoire. Il ne faut pas oublier que les intestins sont juste au-dessus de l'utérus, des ovaires, de l'appareil gynéco.

Donc ça c'est une première chose. Et puis l'inflammation va énormément fatiguer le corps. elle va puiser énormément dans les ressources de minéraux pour pomper ce côté inflammatoire, et elle va aussi avoir comme fonction de venir perturber la réception au niveau des récepteurs hormonaux. Donc cette petite hormone, cette petite lettre qui va être envoyée, transportée par le postier, elle ne va pas bien arriver dans la boîte aux lettres à la fin. Et ça c'est super important parce que parfois tout va bien, on fait des prises de sang, il y a les bonnes quantités d'hormones en circulation, mais il y a un tel fond inflammatoire dans le corps, et honnêtement c'est à peu près tout le monde qui subit une inflammation de bas grade, à plusieurs stades, et on ne comprend pas parce qu'il y a quand même des problématiques, des signes cliniques de problématiques hormonales, mais pourtant quand on fait une prise de sang, en circulation dans le sang, il y a les bons dosages.

Oui, mais peut-être qu'à cause de l'inflammation, la petite boîte aux lettres, le petit récepteur n'arrive pas bien à capter le message. Donc vous voyez que ça, ça dépend de l'état du système digestif aussi. Ça donne un peu le tournis de se dire tout ce qu'il faut gérer, tout ce qu'il faut connaître. Mais en fait, quand on a une bonne digestion, on est moins fatigué, on a une immunité qui fonctionne mieux, on a plus d'énergie, on a une meilleure peau, puisque quand le système digestif est en galère, il va renvoyer vers son bras droit qui est la peau pour une partie des éliminations des déchets. Et puis on a aussi, quand la digestion va bien, des hormones qui sont plus équilibrées et un cycle qui fonctionne mieux.

Donc ça c'est vraiment super important de voir comment ça se passe. Et une fois que les nutriments sont passés dans le sang, il va y avoir une deuxième porte, un deuxième filtre, qui va être le foie. Donc quand les nutriments rentrent au niveau de l'intestin dans le sang, ils vont passer dans ce qu'on appelle la veine-porte, qui fait le lien entre les intestins et le foie. Donc tout va stagner ici, enfin normalement pas stagner, mais parfois il y a de la stagnation, ça c'est le cas par exemple quand il y a des problématiques d'hémorroïdes, de choses comme ça, la congestion au niveau du petit bassin, donc dans le bas du tronc, et puis le foie va faire un deuxième filtre après l'intestin, vous voyez que le corps est quand même bien fait pour protéger avec plusieurs niveaux de protection, et une fois que le foie aura filtré, là ça va rentrer dans la circulation générale du corps et pouvoir venir nourrir nos cellules, nos organes, etc. Donc on voit l'importance de toutes les étapes, de la digestion, la bouche, l'estomac, quand il y a des brûlures d'estomac, des douleurs stomacales, des remontées acides, bon ben là c'est qu'il y a une problématique.

Quand on a des problématiques, des douleurs au niveau du foie, qu'on a le foie fatigué, qu'on manque de bile, ça c'est une problématique aussi, je vais vous expliquer pourquoi. Au niveau de l'intestin, le microbiote qui doit être en bon état, la barrière intestinale qui doit être solide, puis le foie qui doit aller bien, tout ça c'est essentiel pour que finalement les molécules de cette pomme que vous allez manger arrivent vraiment à nourrir vos intestins. cellules. Ça c'est essentiel. Mais à l'inverse, ça c'est la fonction de digestion et d'assimilation du système digestif, mais il y a une autre fonction qui est la fonction d'élimination, puisque notre système digestif va éliminer ce qui ne sera pas passé dans le sang au niveau de l'intestin, mais va aussi éliminer les déchets qu'on a un petit peu partout dans le corps.

Et ça, ça va être très important puisque vous savez que pendant notre cycle menstruel, on va avoir du premier jour des règles jusqu'à l'ovulation, de manière très schématique, les oestrogènes qui augmentent pour permettre cette ovulation. Et puis quand l'ovulation a eu lieu, les oestrogènes vont diminuer et c'est la progestérone qui va prendre le relais, il reste évidemment des oestrogènes aussi, et toutes les hormones vont chuter pour déclencher les règles s'il n'y a pas eu de fécondation de fœtus qui se forment, d'embryons. Ça c'est très important puisque les hormones ne vont pas s'évaporer comme ça par magie, c'est le système digestif qui va les éliminer du corps. c'est le foie qui va récupérer les hormones en circulation dans le sang qui ne sont plus usuelles, dont on n'a plus besoin, qui va les dégrader en métabolites non actifs, les mélanger avec la bile, donc au niveau du foie stocké dans la vésicule biliaire, et quand on consomme, quand on mange et qu'on consomme en particulier des lipides, donc des gras, évidemment on préfère des bons gras que des mauvais gras, mais quand on consomme des gras, le foie et la vésicule biliaire vont éliminer un petit peu de bile, donc éliminer ces résidus d'hormones, et ça va être sorti du corps avec les selles. Donc là, dans cette étape, il y a encore beaucoup de choses qui doivent se faire.

Il faut que le foie soit en forme pour pouvoir gérer ses hormones. Parce que quand il est surchargé, qu'il a trop de boulot, il a un genre de mode rapide. C'est comme nous, quand on fait une tâche, mais qu'on la fait un peu rapido. Elle n'est jamais très bien faite. On se dit c'est bon, c'est fait, on sort ça de notre tête, mais ce n'est quand même pas la folie.

Et donc le foie va avoir un mode rapide d'élimination des hormones qui sont plus usuelles, mais ce mode rapide va créer des résidus qui sont toxiques et cancérigènes pour le corps, et qui sont l'une des causes, ou l'un des facteurs aggravants en tout cas, de tout ce qui est cancer gynéco-cancer hormonal, donc le sein, les ovaires, le col de lutérus, etc. Donc c'est très important de chouchouter son foie, à la fois pour qu'il fasse une bonne fonction de filtre pour que les nutriments puissent aller dans le sang nourrir nos cellules, et à la fois pour qu'il puisse bien filtrer les hormones qui ne sont plus usuelles de manière correcte et pas de manière rapide. Ensuite il faut qu'il y ait des bons lipides dans l'alimentation, sinon la bile ne va jamais s'écouler. Si on mange sans jamais avoir de gras, il y a très peu de bile qui va être utilisée. Or là on veut qu'elle sorte pour que les hormones soient éliminées.

Il faut ensuite que le transit soit régulier puisque si les selles stagnent dans l'intestin, les molécules qui ont été dégradées par le foie vont avoir tendance à être réactivées et réintégrées dans le sang. Ce qui veut dire que le foie va devoir se refaire le travail une deuxième, une troisième fois, etc. Et dans ces cas-là, on se retrouve avec ce qu'on appelle une hyper-imprégnation d'hormones, bien souvent une hyper-imprégnation oestrogénique. Et ça, ça se reflète par exemple par des sensations de gonflement de l'ovulation aux règles ou sur une petite partie avant les règles, les seins gonflés, le ventre gonflé. Vraiment cette sensation de congestion, ça va se ressentir aussi avec une peau réactive, avec des migraines, avec de l'irritabilité.

Voilà, tout ce qu'on appelle syndrome prémenstruel, c'est en grande partie causé par ça. Donc vous voyez, c'est bien de prendre des plantes pour rééquilibrer les hormones, etc. Mais si on n'est pas remonté à la cause de la problématique, ce qui est la base de la naturopathie, on remonte à la cause de la cause de la cause du problème. Si on n'est pas remonté là, finalement ce ne sera pas durable, les choses qu'on aura mis en place. Et la dernière étape dans cette histoire d'élimination, c'est le microbiote.

Si le microbiote est déséquilibré, il va avoir tendance lui-même à réactiver ses hormones et à les faire passer dans le sang alors qu'elles auraient dû être éliminées puisqu'on n'en veut plus. Donc ça c'est super important, ça pourrait faire l'objet d'une autre masterclass sur l'observation du cycle asymptothermie, savoir un petit peu comment ça fonctionne tout ça, pour que vous puissiez comprendre comment fonctionne votre cycle, observer ce qu'il y a à voir, et donc pouvoir identifier si oui ou non potentiellement vous êtes en hyperimprégnation d'hormones et venir équilibrer tout ça. Mais déjà vous savez que si vous souffrez de difficultés digestives, de ballonnement, de ce qu'on appelle le syndrome de l'intestin irritable, d'autres problématiques digestives, c'est vraiment des choses à venir creuser, puisque c'est probablement en lien avec vos hormones aussi, et donc ça c'est un vrai sujet. Donc qu'est-ce qu'on fait pour que ça aille bien ? On mange la moitié de l'assiette en légumes à chaque repas, du cru, du cuit, un petit peu de tout.

On essaye d'avoir des bonnes fibres, les fibres des légumes cuits sont beaucoup plus faciles à digérer et vont favoriser la digestion, mais le cru est très important aussi pour les vitamines, les minéraux, etc. On essaye de consommer, je vais vous en reparler, des aliments plutôt complets, semi-complets, pour avoir ce bon apport intéressant, ça je vais vous en reparler après. Et puis on essaye aussi de s'assurer qu'on va à la selle au moins une fois par jour. Et si ce n'est pas le cas, on s'aide de différentes choses, d'infusion de mauve, d'infusion de guimauve, de citron, de romarin, de choses comme ça. On peut s'aider de psyllium, on peut s'aider de ce qu'on appelle les principes verts, donc la poudre d'ortie que ce soit en gélules ou bien en poudre libre à mettre dans des sauces, dans des vinaigrettes, dans des soupes.

On peut utiliser les graines de chia qui sont ces petites graines qu'il faut bien faire tremper au moins 6 heures pour qu'elles libèrent leur mucilage. En plus ils utilisent les graines de lin moulues, pareil pour ce côté mucilagineux qui va favoriser le prendite, le psyllium je pense que je l'ai déjà dit, le jus d'aloe vera, voilà il y a plein de petites choses qu'on peut mettre en plate. Évidemment moi je vous conseille toujours de vous faire accompagner pour ne pas qu'il y ait de contre-indications, pour que ça vous corresponde du mieux possible. Mais voilà un peu ce qu'on peut faire. Bouger, c'est essentiel pour le transit, je vais vous en reparler.

Respirer, pareil, je vais vous en reparler. Mais vous assurer, en tout cas vous demander peut-être tous les jours en fin de journée, est-ce que j'ai bien été à la selle aujourd'hui ? Quelle était la consistance ? Est-ce que c'était normal ou plutôt dur, plutôt trop mou ? Voilà, ça c'est essentiel.

Et même si c'est quelque chose dont on peut avoir un peu honte et c'est pas le sujet de prédilection, alors moi je parle de ça toute la journée en consultation, donc pour moi vraiment c'est pas tabou. Mais il faut savoir que nos excréments, notre guine, nos selles, c'est la base de la santé quand même. C'est la base d'élimination, donc il faut un peu se détendre sur ça et se réapproprier cette partie de notre anatomie, de notre physiologie, pour voir si tout va bien. Ça, c'est un premier pilier. Si vous avez des questions, n'hésitez pas, on va en reparler après.

Je vois sur mes petites notes, évidemment, je ne vous l'ai pas dit, mais boire suffisamment. Puisque le corps a un principe, il a ce qu'on appelle l'homéostasie, qui est comme une petite tour de contrôle qui veut s'assurer que tous les voyants soient toujours au vert et que tous les marqueurs soient toujours bien comme il faut. C'est pour ça qu'on a toujours la même température, la même quantité de sang dans le corps, la même quantité d'eau. Et donc si jamais on manque d'eau, parce qu'on ne s'est pas assez hydraté, qu'on n'a pas assez bu d'eau, le café, le thé et la plus grande partie des tisanes ne sont pas des hydratants, c'est plutôt des diurétiques, donc ils peuvent avoir tendance à dessécher le corps. Donc il faut boire au moins un litre et demi d'eau plate par jour.

Si le corps en manque, il va avoir tendance, quand l'aisselle arrive au moment du rectum, à récupérer l'eau qu'il y a dedans, à pomper l'eau, pour lui ne pas en manquer, mais du coup vous vous retrouvez avec des selles qui sont un peu plus asséchées et qui ont plus de mal à descendre. Donc voilà pour le volet digestion et transit. Le deuxième point, c'est apaiser son stress. Ça, c'est pareil, on l'entend partout, c'est bien mignon d'apaiser son stress, mais comment on fait dans la réalité ? Et puis de toute façon, parfois, on ne se sent même pas stressé puisqu'il faut savoir que le stress, ce n'est pas juste le stress au travail, ça peut être la charge mentale trop importante, la surcharge de choses à faire, le fait d'être toujours en train de mouliner dans sa tête, à se dire, il faut que je fasse ci, tiens, j'ai du temps, je vais optimiser ça, j'ai trois secondes et demie, je vais lancer une machine.

d'être toujours dans le mode optimisation, toujours dans les pensées, ou de ruminer, d'avoir des ruminations en permanence. Le stress ça peut être aussi des carences alimentaires, ça peut être des excès alimentaires, ça peut être aussi un décalage horaire, le manque de contact avec la nature, il y a énormément de choses qui nous stressent, en tout cas dans nos modes de vie actuels. Et ça c'est très très important de le prendre en compte parce que quand le corps visualise un stress, ressent un stress, on a des glandes endocrines qui sont dans le cerveau, l'hypothalamus, l'hypophys, qui sont comme des tours de contrôle qui voient un peu ce qui se passe autour. S'il y a le moindre stress, elles vont passer en mode survie. Et en mode survie, il se passe différentes choses.

C'est comme le mode d'économie d'énergie de nos iPhones, si vous avez un iPhone. En fait, il y a des fonctions qui vont être réduites. Le métabolisme va être ralenti, le corps se met vraiment en mode, c'est la guerre, on veut survivre. Et donc ce mode économie d'énergie, ce mode survie, il va évidemment mettre de côté les hormones gonadiques, les hormones gynéco, pour privilégier ce qui est vital, c'est-à-dire les hormones de réponse face au stress en particulier. Donc ça c'est super important, il faut aussi avoir en compte que ce métabolisme va ralentir et que donc ça peut jouer sur notre thyroïde, l'état de notre thyroïde qui est essentiel, qui donne le rythme du corps et qui est essentiel pour un bon déroulé du cycle menstruel.

Et puis ça va aussi jouer sur par exemple la rétention d'eau, la prise de poids par exemple, ça peut jouer sur plein plein de choses. J'avais d'ailleurs fait un live Instagram sur le lien entre le poids et les hormones, si c'est un sujet qui vous parle n'hésitez pas à aller le visionner. Donc déjà, s'il y a un stress, les hormones gonadiques et gynéco vont être mises de côté, ne vont pas être la priorité. Mais ça va encore plus loin, ce grillage de priorité. C'est que, je vous le disais, pour répondre face à un stress, notre corps a besoin d'une hormone qui s'appelle le cortisol.

C'est cette hormone qui, quand on n'arrive plus à en avoir assez, chute et crée le fameux burn-out. On ne peut plus rien faire, on ne peut plus agir. Cette hormone, pour être créée, ce cortisol, a besoin d'une molécule, d'un précurseur, on va dire, qui s'appelle la préninolone. La préninolone, elle a une particularité, c'est que c'est aussi le précurseur de la fabrication de la progestérone. Et la progestérone, je vous l'ai expliqué, c'est cette hormone qui arrive en deuxième partie de cycle.

Cette progestérone, c'est l'hormone de la grossesse, donc ce n'est pas vital de se reproduire, d'être enceinte. Par contre, de répondre face à un stress, oui. Donc quand le corps passe en mode survie, toute cette préninolone va servir à créer du cortisol et elle ne va pas servir à créer de la progestérone. Et donc on peut se retrouver avec un manque de progestérone. Ce manque de progestérone ne se verra pas forcément sur les prises de sang.

Il se ressentira dans ce qu'on appelle la clinique, c'est-à-dire dans vos ressentis, dans vos symptômes, il ne se verra pas forcément sur les prises de sang. Puisque rappelez-vous, ce qui est en circulation dans le sang, ce n'est pas forcément ce qui est rentré dans la cellule grâce au récepteur. C'est vraiment différent. C'est comme si, c'est l'exemple que je donne tout le temps, mais c'est comme si on mesurait le nombre d'habitants d'un village au nombre de voitures qui passent sur l'autoroute qui traverse ce village. En fait, non.

Le nombre d'habitants dans le village, c'est ceux qui sont vraiment dans les maisons. Donc nous, ce qu'on a vraiment dans nos cellules, d'un point de vue hormones, nutriments, etc. Ce qui passe dans le sang, ça vient, ça repart, c'est pas forcément très parlant. Et donc là on se retrouve avec du stress, qui va du coup baisser notre quantité de progestérone, donc en fait on n'aura pas un bon équilibre entre les oestrogènes et la progestérone tout au long du cycle. Le stress va bloquer la digestion et l'expulsion des sels, puisque le corps croit qu'on est en mode survie, donc qu'on va devoir aller au combat et se battre, donc ce n'est pas le moment d'avoir besoin d'aller à la selle.

Donc le stress va avoir tendance à bloquer le transit, et si le transit est bloqué, vous l'avez bien compris, on va avoir un excès d'oestrogènes en circulation dans le corps. Or, pour regarder l'équilibre hormonal, on regarde la quantité de chaque hormone, mais on regarde aussi l'équilibre relatif de l'une par rapport à l'autre. Et donc là vous voyez qu'on a déjà un joli petit cercle vicieux, et ce sont vraiment les deux piliers principaux de l'équilibre hormonal, après je vais vous parler d'autres choses pour que ce soit plus complet, mais ce sont les deux piliers principaux, le stress et la digestion, parce qu'en fait on va se retrouver avec un excès d'oestrogène qui n'aura pas été éliminé du corps, et puis un manque de progestérone à cause du stress qui fait qu'on est en hyper-imprégnation oestrogénique et qu'on a tous ces symptômes de syndrome prémenstruel, de règles douloureuses, de règles parfois trop abondantes, de troubles de la fertilité, etc. Donc, qu'est-ce qu'on fait pour apaiser son stress ? C'est bien compliqué.

Peut-être que déjà, on peut identifier ce qui nous stresse. Moi, le conseil que je donne souvent, c'est de se prendre un petit rendez-vous chaque jour avec soi-même. Ça peut être le soir en rentrant chez soi après le boulot, le soir avant d'aller se coucher, peu importe. Mais de se prendre un moment pour se demander comment on va et faire comme un petit scan du corps et se dire, mais est-ce que j'ai des tensions ? En fait, c'est vrai que j'ai mal au ventre depuis deux heures, je ne m'en suis pas rendu compte.

Ou est-ce que j'ai des douleurs articulaires ? Est-ce que j'ai des endroits où ça me fait mal dans mes muscles ? Est-ce que j'ai bien été à la selle aujourd'hui ? Est-ce que j'ai eu de la glaire cervicale que j'ai pu découvrir dans ma culotte en allant aux toilettes ? Est-ce que j'ai eu des saignements de règles ou des spottings ?

Voilà, se reconnecter à soi, se demander comment on va, déjà c'est une première étape. Et puis la deuxième chose que je donne souvent aux femmes que j'accompagne dans le cadre de mon accompagnement holistique, je vous en reparlerai, c'est un petit challenge, c'est de faire un truc pour elles chaque jour. Et donc le soir avant d'aller se coucher, de se noter dans un carnet ou mentalement ce qu'elles ont pu faire rien que pour elles dans la journée. Et parfois c'est aller voir sa tisane au soleil et fermer les yeux et sentir le soleil sur sa peau et souffler cinq minutes. Parfois, c'est être allé faire une promenade sur la pause d'êge pour ne pas rester enfermé entre quatre murs.

Être parti du boulot un peu plus tôt ou à une heure correcte, qui sont normalement des horaires corrects de boulot, mais on a tendance en France à faire beaucoup d'heure sup parce que c'est comme ça dans la culture d'entreprise, mais donc partir à une heure normale et aller voir un truc en terrasse, c'est pas forcément de l'alcool, c'est pas ce qu'il y a de plus sain, ou se faire une balade, prendre du temps pour aller se promener en nature, prendre du temps pour le passer avec nos animaux de compagnie si vous en avez, aller se faire masser, aller faire un sauna, retrouver une copine pour le déjeuner. se faire un petit date en amoureux, en couple, alors que sinon on se fait bouffer par le quotidien, peu importe. Mais prendre des temps pour soi dans le quotidien pour pas se faire bouffer comme ça, parce que c'est ces petits temps réguliers qui vont permettre d'ouvrir la cocotte minute et pas de se sentir enfermé et d'attendre que ça explose. Donc voilà pour les petits conseils sur le stress. Il y a évidemment plein de choses, notamment dans mon podcast, vous avez plein de séances de relaxation, de méditation, de visualisation qui peuvent vous aider.

Vous pouvez les écouter gratuitement aussi souvent que vous le voulez. Voilà, il y a plein de petites choses comme ça que vous pouvez mettre en place. Voilà déjà pour ces deux gros piliers qui sont les principaux. J'espère que ça aura pu vous donner des pistes et vous aider à comprendre. Ensuite, mon troisième conseil, c'est manger brut et de saison.

Alors ça, je ne vais pas vous apprendre une grande révolution, mais simplement parce que plus on mange des aliments bruts, c'est-à-dire non transformée, c'est-à-dire que votre salade, vous pouvez peut-être l'acheter fraîchement cueillie, sortie du champ, plutôt qu'elle se soit baladée dans un entrepôt, qu'elle ait été coupée, qu'elle ait été mise en sachet et que du coup, elle n'ait pas été récoltée au bon moment et puis que de toute façon, elle ait perdu beaucoup de sa fraîcheur en cours de route et donc de sa quantité de nutriments. Évidemment, l'idéal, ce serait de sortir une carotte de la terre et de la manger tout de suite, mais c'est un petit peu utopique. Pour la plupart des gens, tout le monde n'a pas un potager dans son jardin qui fournit toute l'année. Mais en tout cas, essayer de manger les choses les plus fraîches possible. Je sais que, par exemple, quand j'habitais en ville à Paris, il y avait des boutiques qui s'appellent Au bout du champ, où les légumes étaient récoltés le matin et vendus l'après-midi.

Et ils venaient tous de la couronne autour de Paris. Donc ça, ça peut être une bonne astuce. Les magasins bio aussi, en général, font un petit peu attention à ça. Mais voilà, de manger des choses qui soient au moins de saison, c'est-à-dire qu'elles ont poussé chez nous, qu'elles n'ont pas demandé trop d'énergie. Mais ça, c'est plus un problème écologique.

On ne va pas s'étendre sur le sujet, mais que ce soit des choses qui n'ont poussé pas loin, qui n'ont pas perdu de temps dans le transport, et donc qui soient les plus riches, les plus vives en vitalité, les plus riches en vitamines et en minéraux. Parce qu'en fait, plus un légume attend dans un entrepôt ou dans notre frigo, plus il va perdre ses vitamines et ses minéraux. Or, on en a terriblement besoin pour que tout le corps fonctionne correctement. Pour vous donner un exemple, on est terriblement carencé en vitamine D, toute la population française, ou presque, on est terriblement carencé en oméga 3 parce qu'en fait on consomme beaucoup d'oméga 6, pas assez d'oméga 3 et ça doit être un équilibre entre les deux, donc ça entretient ce pont inflammatoire puisque les oméga 3 ont plutôt une fonction de calmer l'inflammation. On est énormément à être carencé en magnésium, puisque notre système nerveux en bouffe énormément.

On est énormément à être carencé en zinc, qui est un nutriment essentiel de l'équilibre hormonal, de la fertilité, de la santé de la peau, et qui a plus de 200 actions dans le corps. Donc plus vous mangez des aliments qui vont être bruts, donc non transformés, frais, de saison, locaux si possible, et plus vous mettez de bons nutriments dans vos assiettes, et donc plus vous avez de chance pour que tout fonctionne bien dans le corps et pas que les hormones. Mais pour arriver à ce que les hormones fonctionnent bien, il faut que tout le reste soit déjà nourri avant. de manière schématique bien sûr. Donc ça c'est important.

L'autre chose, c'est qu'évidemment quand on consomme correctement, qu'on consomme des choses variées qui sont fraîches, on va avoir les bons nutriments pour apaiser le système nerveux et les bons nutriments pour une digestion optimale. Et donc vous l'avez compris par les deux piliers précédents que ça c'est la vraie source pour avoir une santé hormonale. L'autre chose, c'est d'éviter de manger des choses qui soient trop glycémiques. Évidemment, quand je vous parle d'aliments glycémiques, vous pensez au sucre, bien sûr, mais le sucre, ce n'est pas que dans les gâteaux, les bonbons et le chocolat, c'est aussi dans les fruits, si on ne les mange pas au bon moment dans la journée. C'est aussi dans les céréales blanches, raffinées, donc la baguette blanche, les pâtes blanches, toutes ces choses-là, c'est que du glucose, c'est que du sucre.

Et en fait, par exemple, pour prendre l'exemple du blé, En fait, si vous avez du blé blanc, de la farine blanche, on n'a pris que l'intérieur. Alors, on a enlevé le germe qui est anti-vite, parce qu'il contient des bons gras, et donc il ne va pas vivre longtemps dans les étals de supermarché, et donc on supprime le germe du blé. et à côté on nous vend à prix d'or de l'huile de germe de blé, ce qui est quand même génial. On va garder la partie interne de la graine, qui n'est que du glucose, et on va enlever comme l'écorce la partie extérieure qui est colorée, c'est pour ça que les pâtes complètes ou les pains complets sont plus foncés, et c'est dans cette partie extérieure que tous les nutriments se trouvent, en particulier les minéraux. Donc c'est un petit peu dommage, en fait, dans une graine de blé qui pourrait être très intéressante, on a perdu les bons gras et la vitalité du germe, et on a perdu les nutriments qu'il y a autour, et en fait on se retrouve avec que du glucose, donc que du sucre finalement.

Donc c'est important de manger les céréales les plus complètes possibles. Certains intestins vont avoir du mal avec les aliments complets, mais dans ce cas-là choisissez du semi-complet pour toutes vos céréales. Pour votre pain, que vous choisirez de préférence au levain naturel et pas à la levure boulangère, ça vous pouvez demander aux... au boulanger vraiment qui fassent bien la différence, qui vous disent quel pain est au levain naturel, manger des céréales qui soient complètes, semi-complètes, voilà, des choses qui vont nourrir votre corps. Voyez vraiment votre corps comme un appareil formidable qui vous permet de vivre la vie que vous voulez vivre, et donc il faut lui mettre les bonnes choses dedans.

Et donc ça ne veut pas dire que parfois vous n'irez pas manger des cochonneries, c'est le cas de tout le monde et même les natureaux, je vous assure, mais de le faire en totale conscience et de savoir à côté de manger sain parce que vous savez que ça vous fait du bien à votre corps, que vous allez vous sentir bien, que ça va bien nourrir, que ça va se voir sur l'éclat de votre peau, de vos cheveux, sur votre vitalité, plutôt que de manger sain parce que c'est ce qu'il faut faire, ou parce que vous avez vu 5 fruits et légumes à la télé, ou encore pire, parce que vous voulez perdre du poids, puisqu'on a beaucoup appris, et aux femmes en particulier, à manger équilibré, même si parfois les régimes, c'est vraiment pas équilibré, juste pour leur silhouette. Mais l'idée, c'est pas la silhouette, là, c'est la santé de votre corps. Et dans les choses qu'il ne faut pas louper c'est les protéines aussi, il faut deux repas par jour qui soient protéinés. Les protéines ce n'est pas que la viande, le poisson, c'est aussi les œufs, c'est aussi le fromage à petite dose parce que ça fait partie des aliments inflammatoires, je vais vous en reparler. Et c'est aussi toutes les protéines végétales, les algues sont aussi riches en acides aminés, en molécules de protéines si je puis dire, que la viande, et elles sont bourrées de minéraux et elles ne vont pas du tout abîmer votre corps pendant la digestion, ce qui peut être le cas d'un excès de viande par exemple.

Vous avez le quinoa qui est une protéine végétale, le sarrasin, vous avez toutes les légumineuses, pois chiches, haricots rouges, etc. Donc voilà, ça regorge vraiment de choses. Et n'hésitez pas à aller explorer ces choses qu'on ne consomme pas forcément au quotidien, qu'on ne nous a pas forcément appris à manger quand on était enfant, mais qui peuvent venir composer des assiettes qui soient beaucoup plus riches, beaucoup plus complètes. Pensez à rajouter des super aliments si vous en avez envie, si vous en avez l'occasion. Des graines germées, de la poudre d'ortie, du pollen pour les personnes qui n'y sont pas allergiques, des choses qui vont nourrir vraiment votre alimentation, du germe de blé qu'on peut trouver en paillettes aussi, plein de petites choses comme ça qui vont faire du bien à votre corps pour le recharger, pour upgrader un peu vos assiettes.

Et la chose à limiter, c'est tout ce qui va être ce qu'on appelle les excitants, donc tous ces aliments qui vont être inflammatoires, qui vont perturber la glycémie. Et c'est le thé, le café, pour vous donner juste un chiffre qui vous fasse réaliser, puisque ça fait toujours halluciner les gens, mais en fait, une étude danoise, si je ne dis pas de bêtises, que j'ai découverte en écrivant mon livre, a recensé qu'au-delà de 5 cafés par jour, les femmes perdent 50% de leur fertilité, tellement ça perturbe l'équilibre glycémique du corps, donc ça met l'alerte rouge du corps, et donc on se retrouve avec les hormones gynéco mises de côté. Donc il faut avoir une glycémie la plus stable possible, donc des sucres complets, de bonne qualité, plutôt à l'heure du goûter, pas n'importe quand dans la journée, et éviter tout ce qui est excitant, thé, café, l'alcool, le tabac, qui est extrêmement excitant, qui peut d'ailleurs favoriser le diabète ou le diabète gestationnel. Et puis éviter tout ce qui est inflammatoire, donc le gluten à trop grande quantité, puisqu'aujourd'hui nos aliments à base de blé sont enrichis en gluten par les industriels, donc ce n'est pas idéal, c'est très difficile à digérer. Les produits laitiers, puisque à l'âge adulte nous n'avons plus, pour la plupart nous n'avons plus la lactase qui est l'enzyme qui permet de digérer le lactose, donc ça va rester un résidu difficile à digérer pour le corps.

et les laits animaux sont bourrés d'hormones et donc de perturbateurs endocriniens pour nous. Voilà pour le volet alimentation brute et deux saisons, c'est des grandes lignes, évidemment ça mériterait d'être individualisé, mais cette idée de nourrir votre corps et de vous faire du bien c'est super important. Le quatrième conseil, c'est prendre soin de son sommeil, simplement parce que quand on est fatigué, on est aussi en mode survie, donc ça je ne vais pas tout vous réexpliquer. On a tendance à moins bien manger puisqu'on a besoin de réconfort, on a besoin de sucre rapide, de glucose pour pouvoir tenir et aider notre corps à tenir. Et d'ailleurs, une petite parenthèse, mais le stress est lui aussi quelque chose qui va perturber notre glycémie, puisque quand on est stressé, le corps croit qu'on va aller au combat, donc il libère du glucose dans notre sang, puisque le glucose c'est le matériau numéro un pour nourrir nos muscles, notre corps, et donc quand on est stressé ou quand on consomme un de ces excitants dont je vous ai parlé, thé, café, alcool, cigarettes, etc.

Ça va libérer de l'adrénaline dans le corps, l'adrénaline c'est l'hormone pour aller à l'action, au combat, donc cette adrénaline va libérer du glucose dans notre sang, qui normalement est stocké dans nos muscles et dans notre foie, et donc on se retrouve avec du sucre dans le sang même si on n'en a pas consommé, et ça, ça perturbe la glycémie. Donc quand on est fatigué, on a d'autant plus tendance à se tourner vers ses aliments pour nous booster en fait. Donc voilà, ça va perturber le système nerveux, perturber la digestion, perturber l'équilibre glycémique. Mais aussi il y a quelque chose de très important, c'est que notre hormone du sommeil qui s'appelle la mélatonine, qui arrive sur les coups de 17h à peu près, alors c'est vrai qu'en été il fait encore très très beau à 17h, Enfin, pas toujours beau, mais très lumineux. En hiver, sur les coups de 17h, il commence à faire sombre et donc les hormones du sommeil se préparent.

Et sur les coups de 17h, les hormones du sommeil se mettent en route et la mélatonine va arriver, c'est l'hormone qui nous permet de dormir. Cette mélatonine va avoir parmi ses autres fonctions, une fonction de mettre au ralenti la production d'hormones gonadiques. Donc ça va un petit peu temporiser la journée quand on est à la lumière, au soleil, ça roule, ça produit des hormones gonadiques, et la nuit la mélatonine va mettre un petit peu ça au ralenti, en pause, ce qui permet de réguler la quantité d'hormones. Or, quand on est coupé de ce qu'on appelle le rythme nyctéméral, c'est-à-dire la journée être exposé à la lumière, la nuit être dans le sombre, dans le noir, et donc faire attention le soir de ne pas avoir trop d'écran, d'être un petit peu lumière tamisée, etc. et le matin de ne pas trop traîner enfermé, mais d'aller voir la lumière du jour et de prendre un petit peu cette lumière du jour dans les yeux et dans le corps, tout ça va permettre d'avoir un bon rythme et une bonne alternance entre production importante d'hormones et mise en sommeil de production d'hormones par la mélatonine.

Si jamais ça ne fonctionne pas bien, qu'on dort pas bien la nuit ou qu'on dort à la lumière, ou qu'on n'a pas vraiment la lumière du jour sur le visage la journée, ça va perturber la mélatonine et ça risque de lancer en roue libre la production d'hormones et donc de déséquilibrer nos hormones. Et ça, c'est vraiment quelque chose qui a été étudié d'abord de manière expérientielle, je dirais, par Louise Lassay dans les années 70. Elle a écrit un livre dont je vous ai parlé sur Instagram aussi, sur la lunaception, et puis qui a été ensuite prouvé par des études scientifiques qui montrent que du coup, le mauvais sommeil peut aussi enclencher plus de cancers hormonaux et de choses comme ça. Donc c'est important le matin d'aller prendre la lumière du jour quand il fait beau, aller boire votre boisson chaude le matin devant la fenêtre ou dehors si vous avez un extérieur, marcher un peu si vous pouvez, même si c'est juste pour aller prendre le métro ou le bus, c'est déjà ça. Et puis le soir, essayez de tamiser les lumières, de calmer un peu les écrans, etc.

pour aider votre corps à avoir ce rythme, en particulier si vous avez des troubles du sommeil. Et donc si vous êtes parmi ces personnes qui ont du mal à dormir, prenez le sujet à bras le corps, faites-vous aider, parce que ça, ça a vraiment un impact sur votre équilibre hormonal. Voilà pour ce quatrième point, et vient un dernier point, mais presque un des plus importants, qui est bouger son corps. Simplement parce qu'on est fait pour bouger, et que le fait de bouger, ça va activer plein de choses dans notre corps. Ça va activer la circulation du sang, donc qui va permettre d'apporter ces bons nutriments dont je vous parlais, qui sont passés dans la circulation générale, de les apporter aux cellules, et donc de nourrir nos cellules, de pouvoir produire tout ce que le corps a à produire, dont les hormones, grâce à ces bons nutriments.

Ça va permettre d'activer la lymphe qui elle doit éliminer les déchets vers les portes de sortie et donc qui va aider aussi à éliminer ces hormones. Ça permet de diminuer le stress et d'avoir un bon moral. Et ça, par exemple, quand on est stressé ou qu'on souffre de syndrome prémenstruel, d'irritabilité, des choses comme ça, c'est important de bouger. Alors de bouger selon son niveau d'énergie. Je ne vous dis pas d'aller faire du crossfit quand vous êtes à la veille de vos règles ou pendant vos règles.

Même s'il y en a que ça ne dérange pas, moi je suis plus... Voilà, David synchronisait un petit peu au cycle menstruel son activité sportive. Mais de bouger, juste marcher, déjà c'est une activité. Ça va favoriser la digestion, puisque quand on bouge, ça va favoriser le péristaltisme intestinal, c'est-à-dire l'avancée des sels dans l'intestin. Donc on a bien compris que ça allait aider le fameux pilier de la digestion.

Ça aide le stress, donc ce fameux pilier du stress. ça va nous permettre de mieux respirer, et quand on respire mieux, on oxygène mieux nos tissus, donc on a plus d'oxygène dans le sang, qui va irriguer correctement nos cellules, nos tissus, donc on va avoir un corps qui est bien oxygéné, qui est donc plus en forme. Il faut savoir que, par exemple, quand on est fatigué au moment de nos règles, c'est parce qu'on perd du fer, or le fer a pour une de ses fonctions d'apporter de l'oxygène à l'intérieur des cellules. Et donc, pendant la période des règles, potentiellement, nos cellules sont moins oxygénées, et donc on a moins d'énergie. Or si on continue à garder une action douce, un petit peu de mouvement pendant les règles, ça peut aider à cette sensation de fatigue.

Donc pour ça, et le fait de bien respirer aussi, je vous l'ai pas dit mais j'avais fait un petit teasing sur ça tout à l'heure donc je vous en dis deux mots, le fait de bien respirer quand on respire de manière ample et notamment par le ventre, le ventre qui gonfle et qui dégonfle à l'inspiration et qui dégonfle à l'expiration, ça va faire bouger le diaphragme dans la cage thoracique de manière beaucoup plus ample. Et donc quand il va descendre le diaphragme, il va venir masser le péristaltisme intestinal, et donc favoriser la digestion, l'avancée des selles. Et quand il remonte, il va venir donner un petit coup de pouce au cœur pour bien faire circuler le sang dans le corps. Il va aussi aider à faire remonter le sang et la lymphe, puisque ça fait comme un appel d'air quand il remonte. Bref, il va aider à bien oxygéner le corps.

En fait, la respiration, on n'y pense même pas, on respire tous très mal, de manière claviculaire, là comme ça, au lieu de respirer par le ventre. Donc c'est important de se poser plusieurs fois dans la journée pour bien respirer. Et c'est important chaque jour de faire une petite action pour bouger son corps. Peut-être se donner le challenge, de la même manière que de se reconnecter à son corps et le soir se demander ce qu'on a fait rien que pour soi aujourd'hui pour apaiser le stress, et se demander aussi ce qu'on a fait pour bouger notre corps. Ça peut être quelques étirements au réveil ou avant d'aller vous coucher.

Ça peut être descendre un petit peu plus tôt du métro, du bus, de je ne sais quoi, et marcher. Ça peut être aller faire un tour en rentrant du boulot avec vos enfants, votre chien, vos animaux, peu importe. Ça peut être vous faire un petit cours de yoga à la maison, aller nager, des petites choses comme ça. Mais bouger votre corps tous les jours, c'est essentiel. Vous déplacer à vélo, ce sera bon aussi pour la planète.

Toutes ces petites choses que vous pouvez faire. En tout cas, c'est important d'avoir une action chaque jour et de pouvoir ancrer ça dans la routine, en tout cas. Donc voilà un petit peu pour les grandes idées de ce que je voulais vous partager, ça fait beaucoup d'infos d'un coup. C'est les grands principes, évidemment, ça mérite d'être individualisé si vous avez des vraies problématiques. N'hésitez pas d'ailleurs à m'en parler dans les questions juste après ou à m'écrire après en privé.

Mais c'est important de savoir à quel point tout est lié dans le corps et de savoir que pour avoir des résultats sur les hormones, c'est important d'aller s'intéresser aux autres potentiels blocages ou déséquilibres dans le corps. Et donc la digestion, le stress, l'alimentation qui va de pair avec la digestion bien sûr, le sommeil, le sport, la circulation sanguine etc. Tout ça c'est vraiment essentiel. Maintenant que vous avez dans ces grandes lignes les piliers principaux, les 5 grands conseils, les 5 grandes idées, Si jamais vous voulez creuser le sujet, aller un petit peu plus loin, je voulais quand même vous dire deux mots sur les accompagnements que je propose, puisqu'il y a certains noms que je reconnais dans la liste et certaines personnes que je n'ai jamais rencontrées. Donc si jamais vous avez envie de creuser, d'aller un petit peu plus loin sur ces sujets-là, que vous sentez que vous avez besoin d'être accompagné pour mieux comprendre votre corps, pour rééquilibrer vos hormones, pour vous débarrasser de votre syndrome prémenstruel, pour apaiser votre endométriose, pour réguler votre syndrome des ovaires polycystiques, booster votre fertilité, accueillir l'après-ménopause, la ménopause de manière sereine, perdre du poids, ou tout simplement comprendre votre corps et regagner en vitalité. Tout ça, c'est des choses sur lesquelles on peut travailler de manière individualisée en rendez-vous, vous et moi. Ma seule manière aujourd'hui d'accompagner les femmes, puisque j'accompagne essentiellement les femmes, sauf si c'est dans le cadre d'un couple. Là, dans ce cas-là, j'accompagne monsieur aussi, en particulier dans tout ce qui est projet bébé. Maintenant, je n'accompagne que sous le format de mon accompagnement holistique, que je vous invite à découvrir et rejoindre juste ici si vous le souhaitez !

Marion Pezard